COPY CANCAN
D’un coup de baguette l’espace « Post tenebra lux », oratoire de culte calviniste édifié en 1571, se transforme en théâtre de music-hall à ciel ouvert. Grâce à la magie l’«écorchée » (peinture avec modèle vivant) se transforme en dizaines de danseuses de French Cancan posées sur une planche à billets plastifiée, symbole du marché de l’art flamboyant et premier clin d’œil à Andy.
La fée rouge, comme les chinois rois de la contrefaçon, devient faussaire au contact de cette « POP » danse et Andy est toujours là.
Cette pièce raconte l’histoire de l’art : il y en a pour tous les goûts et les dégoûts. C’est un cri (Munch) pour qu’il ne finisse pas dans les égouts… rien de mieux qu’une femme nue pour attirer l’attention de ces machos de collectionneurs, il n’y aurait que 5% d’art féminin pour 95% d’art masculin.
L’original, dignement, se cache dans les coulisses de ce théâtre devenu contemporain, pendant que les COPY dansent le CANCAN au gré du mistral.
A vous de le trouver, pirates du 21ième siècle, car l’équation est simple :
COPY CANCAN= Contrefaçons+faussaires+Pirates= HADOPI
Ce dispositif monté comme une mayonnaise-maïeutique correspond à l’art de faire accoucher les esprits des pensées qu’ils contiennent, comme nous l’expliquait Socrate.
POST TENEBRA LUX : APRES LES TENEBRES LA LUMIERE
Marie Piselli