HOP...E MERIDA

En Résidence d’artiste en avril 2017 au Centre Culturel la Cupúla, à Mérida, dans cet état du sud du Mexique qu’est le Yucatán, Marie Piselli a découvert une flore tropicale étrangement vive au devenir monochrome sous le soleil ardent. Un monde végétal qu’elle s’est immédiatement approprié comme un cahier de coloriage. Marie a entrepris de repeindre ce monde aux vert, rouge et jaune d’ordinaire si profonds, en bleu, blanc et or, utilisant ses couleurs de prédilections pour mieux appréhender la jungle maya et ses senteurs exotiques.
De retour en France, sa rencontre avec Procédés Chénel International. Ce spécialiste en architecture du papier lui permit de réaliser sa nouvelle oeuvre façon “papel picado”, une technique principalement mexicaine de découpage, en une suite de HOP… E qu’elle décline même en eau de parfum avec Elixirs & Co des Fleurs de Bach.

C’est toute cette année de gestation novatrice que Marie Piselli expose du 28 mars au
12 mai 2018 au Centre Culturel la Cúpula de Mérida. Avec sa touche et sa palette d’ors de verts et de bleus, l’artiste, empreinte d’inventivité et d’idées sans limite, s’est appropriée un Mexique haut en couleurs. À Mérida, elle innove, travaille avec les meilleurs artisans, mêle matières et savoir-faire et invite sa Pirate Girl - avec ou sans bandeau sur l’oeil gauche -son double- à porter des ponchos taillés, en série limité pour le centre culturel la Cúpula, et donne vie à des centaines de poupées mayas habillées d’un simple huipil taillé dans son tissus Trèfles réalisé en France par la Maison Edmond Petit. Un chemin de table inspirés des châles brodés du Yucatán complète sa collection maya.
On l’aura compris, Marie Piselli a un besoin vital d’injecter de l’art dans tout ce qui
l’entoure. Elle déborde d’une énergie créatrice hors norme, qui l’amène à laisser sa trace, son ADN d’artiste, sur des supports multiples.
Cette exposition s’inscrit donc dans sa double démarche de continuité et de
renouvellement constant. Cette fois c’est en terre maya que l’artiste laisse sa trace, une trace yucatèque, résultante d’une année d’immersion en mexicanitude complète ; jusque dans son atelier parisien, dans ses démarches et sa recherche des meilleurs partenaires, de nouveaux supports : une essence pour eau de parfum, du papier découpé à la façon du papel picado. À croire que son but était de faire de cette exposition la pierre colorée d’un nouveau départ.

CURATRICE :
LEÏLA VOIGHT

MÉCÉNES :
FONDATION THE BRIDGE AWARDS
LES FLEURS DE BACH BY ÉLIXIRS AND CO
PROCÉDÉS CHÉNEL INTERNATIONAL